INSCRIPTION DE LA KORA AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITÉ

En raison de son riche héritage culturel et de son influence sur la musique africaine, la kora mérite d’être élevée au rend d’élément du patrimoine culturel de l’humanité.

En collaboration avec de nombreux acteurs internationaux, et le soutien de la présidence guinéenne, koraLAND a pris cette mission en main : proposé l’inscription de la kora à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, et la reconnaissance de sa capitale, Conakry.

Cette inscription vise à reconnaître la valeur intangible de la pratique musicale de la kora, ainsi que son rôle dans le renforcement de l’identité culturelle dans les pays où elle est jouée.

Si cette proposition est acceptée, l’inscription de la kora au patrimoine mondial de l’UNESCO permettrait de préserver et de promouvoir cette tradition musicale unique, de soutenir les artistes et les communautés liées à l’instrument, ainsi que de sensibiliser le monde entier à la richesse et à la diversité de la musique africaine.

Ba CISSOKO

Le récit nous transporte dans un village reculé en Guinée, où une famille de griots vit depuis des générations. L’un des membres de cette famille, dont le nom est Ba Kimintan Cissoko, est destiné à devenir un maître de la kora. Le récit se focalise sur la formation de Kimintan, sa relation avec son maître Mbady  KOUYATE sa passion grandissante pour cet instrument unique. Son rôle dans l’évolution de l’usage et la propagation de son art et de son instrument.
 
 Le témoignage de Ba kimintan Cissoko est ajouté à l’histoire, reflétant l’importance de la kora dans sa vie. Il est issu de la famille descendent l’instrument la kora, sa découverte des différentes gammes musicales et sa fascination croissante pour la richesse des sonorités qu’il peut produire. Son témoignage permet de comprendre l’impact de son héritage et émotionnel que la kora a sur lui et sur les auditeurs lorsqu’il joue.
 
 Le récit Ba kimintan Cissoko dans ses voyages à travers l’Afrique de l’Ouestet a international, alors qu’il devient un maître de la kora reconnu. Il rencontre d’autres musiciens, partageant ses connaissances et explorant de nouvelles techniques de jeu. Le témoignage de Ba kimintan Cissoko raconte ses rencontres avec d’autres cultures musicales et l’influence qu’elles ont eue sur sa propre pratique de la kora.
 
 Le récit se termine par le retour de Ba kimintan Cissoko dans son pays d’origine, où il transmet son savoir aux générations futures. Le témoignage final de Ba cissoko met l’accent sur l’importance de préserver cette tradition ancestrale et l’irremplaçable beauté de la kora dans le patrimoine musical africain.

HISTOIRE ET TRADITION

L’histoire de la kora est séculaire. Elle raconte et rassemble des récits provenants de tout le pays Mandén. Commençons par le début : où se situe le Mandén ?

Mandén, Mandé, Mandin’, Manding, Mandinko, autant de prononciation pour ce territoire délimité par les locuteurs de plusieurs langues d’Afrique de l’ouest (Mali, Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire). Malinké, Bambara, Samo, Khassonke, Konianké, Mahou, Koyaka, Dafing, Dioula, Bobo-Dioula, Kouranko, autant de peuples/ethnies qui vivaient sur ces terres et parlaient « mandin. »

Selon les propos du griot Babou Condé, le mot Mandén signifierait enfant du lamantin
– man : lamantin
– den : enfant

ORIGINES DE L’INSTRUMENT

La kora est un instrument de musique traditionnel africain originaire de l’Afrique de l’Ouest, particulièrement utilisé par les griots, les musiciens-poètes respectés de la région.

Selon la tradition orale, la kora est créée il y a plusieurs siècles par un ancien des Cissoko griots du nom de Djely Mady Oulen Cissokho.

Dans cette tradition, la kora est considérée comme un instrument sacré, possédant un lien étroit avec la spiritualité et la communication avec les ancêtres. Les connaissances et les techniques de jeu sont transmises par les aînés, qui sont souvent des membres de la famille du griot.

LE GRIOTISME

Le narrateur est un griot, transmetteur de la tradition orale, qui raconte l’histoire de la kora à travers les siècles. Il commence par évoquer les origines de la kora, remontant à l’antiquité en Afrique de l’Ouest, où les ancêtres des griots s’adonnaient déjà à la pratique de la musique avec des instruments à cordes.

Dès leur plus jeune âge, les apprentis commencent à apprendre les bases de la kora, notamment l’accordage des 21 cordes et la posture appropriée pour jouer de cet instrument à cordes pincées.

kora ou griotisme ?

En plus de transmettre des messages et des récits, la kora est importante au point d’être utilisée pour communiquer des émotions et divertir. Les musiciens de kora peuvent jouer des mélodies entraînantes pour le plaisir des auditeurs.Ses performances peuvent rassembler les gens lors de rassemblements communautaires, de célébrations et de rituels. Cette cohésion sociale renforcée peut contribuer à un meilleur dialogue et à une meilleure compréhension mutuelle entre les membres de la communauté, ce qui peut être important dans les prises de décision collectives.Elle unit les cœurs, apaise les âmes en peine.Dans ses mélodies, l’espoir se dessine en reine.Dans chaque note jouée, dans chaque accord touché, elle révèle ce qu’il y a de plus sacré.Elle est le fil d’or qui relie le passé au présent.La Kora est le reflet de tout un univers, un trésor musical que l’on doit préserver.

DESCRIPTION ET FABRICATION

La kora est un instrument de musique à cordes appartenant à la famille des harpes-luths, originaire d’Afrique de l’Ouest. C’est un instrument emblématique de la culture mandingue, présente dans plusieurs pays tels que le Mali, la Guinée, le Sénégal, Guinée Bissau, ou encore la Gambie.

Sa caisse de résonance en forme de calebasse et ses 21 cordes en provenance de peaux d’animaux, symbolisent souvent la connexion à la nature et aux éléments naturels qui sont importants dans la culture mandingue.

La kora se compose d’une grande caisse de résonance en calebasse, recouverte d’une peau de bœuf tendue, sur laquelle sont fixées 21 à 22 cordes en nylon ou en boyau de bœuf. Ces cordes sont attachées à une barre transversale par des anneaux métalliques, et elles sont accordées selon une gamme spécifique.

L’instrument est joué en position assise, en plaçant la kora verticalement devant soi, le musicien utilise ses deux mains pour jouer. La main droite est utilisée pour jouer les mélodies, en pincant les cordes avec les pouces et les index, tandis que la main gauche se charge de jouer les accords et les harmoniques en utilisant les autres doigts.
 
 La musique jouée sur la kora est traditionnellement associée à des chants, apportant ainsi une dimension vocale aux compositions. Les chanteurs accompagnent souvent les mélodies de la kora en racontant des histoires, exprimant des émotions et transmettant des enseignements liés à la culture mandingue.

L’instrument est joué en position assise, en plaçant la kora verticalement devant soi, le musicien utilise ses deux mains pour jouer. La main droite est utilisée pour jouer les mélodies, en pincant les cordes avec les pouces et les index, tandis que la main gauche se charge de jouer les accords et les harmoniques en utilisant les autres doigts.
 
 La musique jouée sur la kora est traditionnellement associée à des chants, apportant ainsi une dimension vocale aux compositions. Les chanteurs accompagnent souvent les mélodies de la kora en racontant des histoires, exprimant des émotions et transmettant des enseignements liés à la culture mandingue.

TRANSMISSION

La transmission de la kora et de la tradition associée s’effectue principalement de manière orale et pratique, de génération en génération au sein de la communauté des griots ou djeli (maîtres conteurs) en Afrique de l’Ouest, spécifiquement en Gambie, au Sénégal, en Guinée, en Mali et en Guinée Bissau.

La transmission se fait principalement par l’observation et l’imitation directe de l’enseignant. L’apprenti observe attentivement les gestes, les mouvements et les techniques de jeu de son maître. Il s’agit d’une transmission orale où les mots viennent accompagner les gestes.

La pratique régulière est essentielle dans ce processus d’apprentissage, car elle permet à l’apprenti de développer sa technique, son oreille musicale et sa sensibilité artistique. Les morceaux et les chants sont appris par cœur par l’apprenti, qui les joue et les chante de manière répétitive pour les assimiler.

Cette transmission ne se limite pas à la maîtrise de l’instrument, mais inclut également l’apprentissage des répertoires traditionnels, des histoires et des connaissances sur la culture mandingue, ainsi que sur les valeurs et les coutumes qui entourent la kora.

Aujourd’hui, avec l’évolution technologique, la transmission de la kora peut également se faire à travers des enregistrements audio ou vidéo, des livres et des cours en ligne. Cependant, la méthode traditionnelle reste la plus privilégiée et la plus respectée pour préserver l’authenticité et l’esprit de cette tradition millénaire.

Le récit et témoignage des artistes actuels traduit l’influence, la présence de la kora dans le patrimoine mondial – témoignage fascinant de cet instrument emblématique qui a influencé de nombreux genres musicaux modernes. > lien vers la page récit